mino à écrit :Ah….. ben ça, c’est la meilleur, se dit Aster, le domo propriétaire du sac, d’où le pain tout chaud, la crème toute fraîche, et le bon goggle mogel bien sucré avait disparu….
Et c’est quoi, cette chose endormie, ajouta t-il avec fureur !
Il alla secouer notre domo sans nom, et lui cria dans ses pauvres oreilles : « dis donc, Freluquet, qu’est-ce que tu t’imagines, que tu vas pouvoir me voler mon repas sans que je dise quoi que ce soit ? que je vais me laisser dépouiller de mes victuailles sans mot dire ? il va falloir que tu payes ton forfait !! non mais alors… »
L’autre, qui ne comprenait rien à ce qui arrivait, écarquilla ses grands yeux encore endormis, et parvint à bégayer : « Jjjjjjeee jeeejjeje ne voulais pppppaaaass vvous vvollleeerr quoi qqquueee ccceee ssssoit, Monsieur…. »
Il était vraiment terrorisé, alors que l’autre domo n’était ni plus gros, ni plus grand que lui… mais il criait plus fort !
L’autre domo avait son petit caractère, mais il n’était pas méchant. En deux temps trois mouvements, il avait compris que son compagnon n’avait fait que profiter d’une manne qu’il pensait avoir été perdue par son propriétaire, et la forêt était si grande…
Il se radoucit, et tendit la main à son compagnon en lui disant :
- je m’appelle Mozart, et toi ?
- hélas, je dois trouver mon nom… je n’en ai pas, et si je ne trouve pas mon nom, je vais mourir …
et il éclata en sanglots…
Mais qui a bien pu te faire une lèchyrie pareille (au pays des domovoys, les « vacheries » sont des lèchyries.) tonitrua Mozart !
A ce moment, la colombe ayant fini ses ablutions se posa sur l’épaule du domo sans nom…
Pauvre Freluquet… répéta Mozart… on va t’en trouver un, de nom ! nom de nom !
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