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Une mélopée décharnée fait vibrer Une longue cathédrale désincarnée Les tympans saignent à flots Les coeurs sont pris de soubresauts
La voix s'enroule autour des colonnes De pierres décousues et lissées Par les murmures des hommes Et les cris des bouches statufiées
Cathédrale de musée, monstre de pierre Ta froideur momifiée de chef-d'oeuvre d'hier Peine à réchauffer les corps de l'hiver Peine à aimer les enfants de l'air
Dans tes rosaces d'or et d'argent Viennent se perdre les yeux fatigués Et dans ton gros corps évidé Résonnent des questions en suspens
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Commentaires : |
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1. Le mercredi 21 mars 2007 à 22:15, par Siffreine
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Tu ne l'aime donc pas cette cathédrale?...... |
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2. Le jeudi 22 mars 2007 à 08:07, par sahha
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non Milorenne je ne fais pas une explication de texte,mais je pense que tu fais le pendant entre le refuge "froid" pour les sans logis.les cathédrales sont devenus des musées et non plus des abris qui "réchauffent" les coeurs ,les âmes ou les corps.promis je ne le ferai plus....Mais je pense que tu l'aime en fait beaucoup en tant qu'oeuvre d'art. |
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3. Le jeudi 22 mars 2007 à 10:34, par soleildoctobre
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J'aime bien la dernière strophe... |
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4. Le vendredi 23 mars 2007 à 07:40, par petrus
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c'est toujours aussi beau encore |
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