L'ESTRON:
A l'origine, tu fus un repas de roi, Je l'ai goûté, dégusté, avec joie; Avalé, fait descendre en dedans de moi! Là, je l'ai malaxé, mélangé, digéré, Il sest lové, pressé, allongé en un long serpent de douceur Qui a donné des forces à mon coeur.
Le lendemain, d'humeur joyeuse, Je me baladais dans la forêt brumeuse, Quand tout à coup un air de flageolets, sortit allégrement de mon pantalon. Bien vite, je me refugiai dans un bosquet qui m'offrait gentiment son hospitalité; je dûs me baisser, pour me cacher des regards indiscrets et enfin, je pus te liberer, ho! toi bel ESTRon La délivrance fut sublime, je faillis chanter un hymne! Mais quand j'ouvris la bouche pour prendre ma respiration!!! Quelle horreur, tu sentais vraiment pas bon!!
Par bonheur, ratatinées au fond des poches de mon pantalon, je trouvé quelques feuilles de papier froissées qui étant les bienvenues, m'aidèrent à m'essuyer!
Je m'enfuis bien vite du bosquet, car il commencait à pleuvoir! La pluie se chargea de te déliter, de t'éparpiller, de t'enfoncer dans la terre nourricière. Tu fis la joie du bosquet, heureux de cette manne arrivée, qui lui permit de se nourrir de la bonne terre du terroir!
écrite, le 05/09/2005 à 2:45h
ps: pardon pour l'image, je ne l'ai pas fait exprès !! lol!
mamachat.
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