La porcelaine
Une poterie est faite avec de l’argile cuite dans un four variant de 500 à 1 150 degrés. La porcelaine est différente, elle est faite d’une terre vitrifiée, cuite à une température très élevée vers 1 280 degrés. Elle est recouverte d’émail qui est également cuit et vitrifié. En fait, la porcelaine est dans l’emploi du kaolin (ou terre de Chine) qui lorsqu’elle est cuite à des températures élevées, change de composition physique. Le nom plus connu sous l’appellation vitrification, devient translucide et complètement imperméable. Les Chinois inventèrent la porcelaine plus tôt que les autres peuples parce qu’ils avaient la terre adéquate, mais aussi parce qu’ils étaient capable de produire une température très élevée, nécessaire à la fusion.
Le kaolin est mélangé avec la « terre à porcelaine connue sous le nom de baiduzi et en France sous le nom de pétusé ou pé-tun-tzé. Cette substance provient de la décomposition, au cours des millénaires, d’une roche éruptive (d’origine volcanique). La terre à porcelaine contient un pourcentage très important e feldspath. Celui-ci apporte un alcali qui facilite la vitrification ; il abaisse la température de vitrification du kaolin et augmente la teneur en silice qui donne à la porcelaine cette transparence incomparable. L’émail à haute température contient également de la terre à porcelaine, ainsi que d’autres fondants puissants, comme la cendre de bois et la chaux. Toutes les variétés de porcelaine résultent de ce procédé. La terre transparence étonnait les étrangers, que la terre opaque puisse laisser la lumière tenait du miracle.
La porcelaine n’est pas une invention brutale, elle est le fruit d’un perfectionnement graduel. Il semble que les découvertes archéologiques repoussent la date de l’apparition de la vraie porcelaine au Ièr siècle avant J.C. Avec la dynastie des Song, la porcelaine a été à son paroxysme de perfectionnement et de raffinement, aussi bien dans sa qualité artistique que technique. La fabrication de la porcelaine était parfaitement organisée, elle employée des centaines de milliers de personnes hautement qualifiées. Il y avait des équipes spécialisées qui s’occupaient du lavage de la terre, d’autres des émaux, d’autres encore s’occupaient des fours afin de les maintenir à des températures constantes. Un four pouvait recevoir 25 000 pièces de porcelaine en une seule fournée. Il était construit sur une pente d’environ 15 degrés afin de réduire la vitesse des flammes traversant le four. Les fours étaient bien faits, certains consumaient du bois, d’autres étaient munis de brûleurs à courant descendant au charbon de bois. Il y avait bien sûr de cheminés. Le contrôle du processus de cuisson était d’une extrême précision
Pendant la dynastie des Ming (1368 à 1644) la période des fameuses pièces blues de colbat et blanches qui étaient produites à grès grande échelle, la plus belle qualité de pigment bleu de cobalt ne pouvait s’obtenir qu’à des températures spécifiques et à des flammes non oxydantes. Le secret de fabrication de la porcelaine fut très bien gardé. Marco polo ne pu que s’émerveiller et se poser des question. Les objets en porcelaine étaient d’une grande rareté dans l’Europe du xvème siècle.
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