CARNET DE ROUTE SUITE JE L AI VU !
J’ai continué ma marche par les sentiers de moins en moins apeuré et curieux de se qui se passait autour de moi. J’ai rencontré des domos aussi qui se pressaient sur le chemin, ils allaient, eux, à la rencontre d’autres domos et se moquaient gentiment de moi parce que j’allais seul.
Entre le troisième jour et le quatrième jour le voyage a été beaucoup plus difficile, la crête montait très raide, mes chaussures s’usaient, j’avais un peu le vertige et mal à la tête. J’ai ramassé des fruits et des herbes. Puis je me suis reposé mes petites jambes étaient très fatiguées. Il y avait des gués et des chemins escarpés. Ce n’était pas un voyage d’agrément à ce moment là, surtout que la pluie avait commencé à tomber et j’étais trempé jusqu’aux os.
Toutefois, toujours aussi déterminé je continuais vaillamment ma route, après la pluie, il y a eu la neige, elle était collante et mes pas devenaient plus lourds. Je finissais presque par me dire qu’il aurait été préférable de rester dans mon Izba bien au chaud avec du thé brûlant et un beau gâteau. Ou bien encore partir avec Allane comme il me l’avait conseillé, il m’aurait encourager, réchauffé. Trop tard, maintenant, il fallait continuer. Je décidais de bivouaquer et de me sécher au coin d’un feu pétillant. Les flammes qui dansaient joyeusement me réchauffaient aussi le cœur, j’étais bien tenté aussi de manger de la crème seulement Volonia m’avait dit que c’était pour Doubynia alors tant pis. Je m’étais endormi et je me suis réveillé en sursaut, un bruit, je me levais d’un coup, mettais vite de la cendre sur mon feu encore rougeoyant, attrapait mon sac et me mis à courir aussi vite que mes jambes le pouvaient. Essouflé je m’arrêtais un peu, écoutais toutes mes antennes dehors, mais rien, rien que le bruit du vent qui s’était levé.
Quatrième jour, enfin la crête, je dominais un paysage magnifique, j’étais arrivé presque sans encombre, et je jouissais de ce spectacle avec délectation. Une source sourdait là, je me désaltérais et repartis.
Cinquième jour : le grand jour arrivait, j’allais rencontrer Doubynia, enfin je l’espérais. Je craignais aussi de trouver Léchy, si j’avais fait ce chemin pour rien,…. Je m’arrêtais, je cherche, froid, et un peu plus loin un TRESOR 13 roubliz, je suis très content, encore un pas, Lechy frôlé, bou j’ai eu peur. Je serre mon sac un peu plus fort contre moi, le cœur battant. Je m’éloigne, un pas, brûlant, il est là, pas loin, je le sens, il me frôle mais ne se montre pas, un autre pas, toujours rien, un autre timide et là d’un seul coup je le VOIS, j’en ai le souffle coupé, il attrape mon sac sans ménagement, regarde, fouille et se jette sur la crème (heureusement que je ne l’ai pas mangé celle-là !) satisfait, il me dit qu’il m’envoie un arbre dans mon Zaybord et alors c’est noël, il m’a offert un arbre de 200 ans, oh merci merci esprit de la forêt, ma ténacité, mon dépassement de la peur, ont été récompensés. Je suis tellement ému que je n’ai même pas eu le temps de le remercier qu’il a disparu. Bon, après toutes ses émotions, je mange un peu, me désaltère et repars le cœur léger vers mon Izba qui doit m’attendre avec impatience. Allez Allane, le prochain voyage je le fais avec toi, promis.
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