PETRUS A LA PATTE DANS LE PLATRE
Je vous raconterai plus tard comment je me suis retrouvé la patte dans le plâtre mais aujourd’hui je voudrais surtout vous parler ma visite chez le vétérinaire.
Tout d’abord mon maître m’a emmené chez cet affreux vétérinaire. Il m’aura tout fait celui-là, d’abord, on m’a mis derrière un espèce d’appareil pour prendre la radio de ma patte. J’ai pas aimé. Il a dit «ah ce n’est pas grave, juste une petite cassure d’un bout de l’orteil, on va le plâtrer et dans quelques temps il ne s’en souviendra même plus ».
Je ne m’en souviendrai peut être pas, mais lui, s’en souviendra de sa séance de plâtrage. Car si lui ne se rappelle pas qu’il m’a rasé, piqué et j’en passe, moi, je m’ai pas oublié. Aussi quand je l’ai vu arrivé avec une espèce de rouleau, j’ai commencé à cracher et à vouloir mordre, mieux vaut prévenir que guérir.
Les «ah il est beau Petrus, il va être sage » ne prend plus du tout. J’ai recraché de plus belle et encore plus violemment. Il n’en a eu cure, il a approché son récipient avec un liquide blanchâtre dans lequel il avait l’intention de dérouler son bandage, alors j’ai mis une patte avant (celle-là elle fonctionne très bien) dans la bassine et plouf par terre. Oh ! cela a fait une très jolie tâche blanche par terre, il en avait plein les chaussures. Dommage que le chat ne soit pas doté du rire car il m’aurait entendu attrapé un fou rire.
Une dame est arrivée avec un balai éponge pour réparer les dégâts. Ma maîtresse m’a grondé en me disant qu’il fallait que je me laisse faire que c’était pour mon bien. Mon bien, mon bien, je n’en suis pas si sur. Il demande à ma maîtresse de me maintenir les pattes avant afin qu’il puisse faire continuer son travail, il s’approche à nouveau avec son récipient ; ma maîtresse ne me serre pas assez, un coup de rein et hop la queue dans la bassine et je badigeonne tout se qui se présente, en l’occurrence les lunettes du vétérinaire qui s’était approché de trop près. Hurlements de ce dernier qui passe un bout de temps à laver ses lunettes sous l’eau du robinet. Oui, mais j’aurais dû me méfier, car les vétérinaires ont toujours le dernier mot, il est revenu avec une seringue et il m’a piqué les fesses. Après, j’ai été tout calme….
J’étais très attendu par Volga qui se sentait un peu coupable puisqu’elle était la cause de mon accident que je vous raconterai dans une prochaine aventure. Toutefois, cela a du bon d’être malade, j’ai eu le droit à un coussin, des croquettes spéciales persan, un jouet, des câlins mais alors plein.
La difficulté pour moi est de me traîner aux toilettes, quelle galère, la patte raide qui ne veut pas plier, pour entrer, ça va, mais après, c’est une autre histoire. Quant à la sortie, je n’ose même pas vous raconter, j’ai renversé toute la litière pratiquement par terre. Vous me croirez si vous voulez, mais mon maître ne m’a rien dit . Il a juste un peu soupiré « pauvre Petrus », je vais finir par l’adopter moi !
Le gros problème a été de ma laver la queue qui était pleine de plâtre, car là, ma maîtresse ne pouvait pas me mettre dans la baignoire. Je n’étais pas non plus décidé à me laisser faire pour la journée cela suffisait, ma patience et ma gentillesse a des limites. Alors, elle a réussi à tremper ma queue dans un seau . Franchement j’avais l’air malin, la patte arrière raide, la queue mouillée. J’espère que cela ne va pas durer trop longtemps.
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7. Le dimanche 15 janvier 2006 à 17:16, par soleildoctobre
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Eden, la douce, Léo, le turbulent et moi-même, Krêma, le sage, chats de la tribu de Soleildoctobre, te souhaitent un prompt rétablissement.
PS : Prends un air abattu, tes maîtres seront aux petits soins!! Ca a si bien marché pour Léo, qui "agonisait" (pff! Tu parles! 's'est bien remis depuis, le bougre!) devant la porte de mes maîtres qu'ils l'ont adopté! Comme si je n'avais déjà pas assez à faire avec Eden! Ah la la!!
Allez, Collègue, on pense bien à toi! |
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