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Poème à toutes les langues qui disparaissent (les linguistes estiment que dans cent ans, 5400 des 6000 langues parlées aujourd'hui, auront disparu)
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Une nuit noire à la rougie du soir, sur le chemin, Je vais retrouver les langues évanouies J'entends distinctement leurs longs murmures Monter en cette nuit obscure La lune s'assoit sur les routes comme un gros chat blanc Ne pars pas nuit hâbleuse On n'a pas commencé Commencé à parler sans heurts Avec les squelettes de la nuit noire Sur les pierres sont gravées des épitaphes Comme un long récit désordonné Ne parle pas sorcier sordide ! Tu n'obtiendras rien d'un corbeau Tu t'interroges à travers les siècles Mais chaque jour est un grand jour Mais, on dirait qu'il pleut ! Tourne, tourne, blanche gitane Nargue donc la faucheuse Maintenant il ne cesse de pleuvoir La fenêtre est ouverte Et les livres du sorciers sont noyés Gitane, oublie-les Dans les églises sans toit Les mots pâles reviennent à la vie Et dans les airs que l'on chantonne S'égosillent des fantômes muets
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Commentaires : |
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1. Le mercredi 5 avril 2006 à 22:38, par Siffreine
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trés beau poéme! magnifique! quel en est l'auteur? |
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2. Le jeudi 6 avril 2006 à 07:35, par sahha
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ça c'est du Milorenne!Je pense pouvoir dire qu'elle écrit tous lses textes .Celui ci est très beau. |
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3. Le jeudi 6 avril 2006 à 10:29, par Milorenne
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Merci pour vos compliments :). Si jamais je venais à poster un texte dont je ne suis pas l'auteur, je le préciserai. |
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4. Le samedi 8 avril 2006 à 12:29, par Véro43
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Bravo, tu as un réel talent, c'est sincère. |
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5. Le lundi 17 avril 2006 à 21:59, par soleildoctobre
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"Qui toujour pren e rèn noun douno,
A la fin cadun l'abandouno."
Qui prend toujours et rien de donne
à la fin, chacun l'abandonne... |
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