Le temps passe. Il est passé vite. Mais par où est-t-il parti ? Déjà le temps passé fait partie du passé, mais ce n’est sans doute qu’une mauvaise passe, il finira bien par repasser, repasser des rapaces et des passoires, des passe-droits et des passions, au pressing. Ce temps me dépasse ! Mais que voulez-vous il n’y a plus de saisons ! Et pour sortir de l’impasse, il faut rester impassible… et attendre que ça se passe. Le temps passe. Et bientôt l’on trépasse, outre-passant les lois de la passivité, on passe de l’autre côté. Mais par où est-il parti ? Et dans sa fuite spatiale spasmodique, le temps sème sur son passage des secondes, des heures, des jocondes, des fleurs, des rondes et des cœurs. Il repassera par là…
Bon j’arrête là, faut que j’aille passer l’aspirateur et repasser mon pardessus.
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