Les humains sont des êtres complètement incompréhensibles. J’étais tout fier, j’avais repéré une souris dans la cuisine. Heureux de pouvoir me rendre utile, je poursuis la souris vers la salle à manger où se trouvaient mes maîtres. La souris couinait un peu, mais je l’avais à peine touchée. Ma maîtresse dit « Petrus, tu as eu une souris ?». Je m’attendais à des compliments du genre « c’est bien mon chat, tu es gentil tu attrapes des souris », mais au lieu de cela, elle dit à mon maître :
« empêche Petrus de faire mal à cette souris », ce à quoi mon maître répondit :
« mais il fait son travail ! pour une fois qu’il se rend utile ce chat !!! »
Jaldane se lève de son canapé et s’approche de moi et de la souris qui, affolée, court à toute vitesse dans la chambre de Jaldane. Jaldane crie « ah non ! pas la souris dans ma chambre ! je ne veux pas dormir avec une souris dans ma chambre » Mon maître rit, « elle ne va pas te manger la souris, et puis il faudrait savoir ce que tu veux, tu veux qu’elle vive ou pas ». Oui répondit Jaldane, « mais pas dans ma chambre !, viens m’aider à la déloger de là ! » Non dit mon maître débrouille-toi. Pendant ce temps là, j’avais coincé la souris sous l’ordinateur, mais c’est agile ces petites bêtes là, au moment où je m’apprêtais à la croquer, elle fit un bond de côté et se réfugie sous le lit. Uranie, très intriguée par tout ce bruit, accoure et plus rapide que moi, donne un coup de dent à la souris, qui de nouveau, arrive à s’échapper et cette fois-ci se cache derrière la bibliothèque. Ma maîtresse qui décidément ne veut pas que j’extermine cette souris, appelle son fils, pour qu’il vienne l’aider. Mais dit le petit maître, elle est derrière la bibliothèque et je ne peux pas l’attraper ! Qu’à cela ne tienne dit Jaldane déménage la bibliothèque. Pour déménager la bibliothèque, il faut retirer presque tous les livres qui s’amoncellent sur le lit. Moi, je reste tapi prêt à bondir dès que je verrais « cette sale bête » sortir de son refuge. Une fois, la bibliothèque vidée, le petit maître commence à tirer la bibliothèque, mais c’est futée une souris, elle arrive de nouveau à se faufiler sur le côté et retourner sous le lit où moi je l’attends de « pattes ferme », ahhhh, elle m’a encore échappée, le petit maître et Jaldane à quatre pattes essaient de la faire rentrer dans un sac en plastique. La souris ne comprend rien à la manœuvre de sauvetage et trouve que tout compte fait, derrière la bibliothèque, c’est là qu’elle se trouvait le mieux. Le petite maître de nouveau décide de tirer la bibliothèque pour l’attraper, mais là, catastrophe, il fait un geste brusque et brutal et coince la souris entre le mur et la bibliothèque. Pauvre souris tuée sur le coup. C’est bien ça, ils auraient dû me la laisser cette souris, après tout c’était mon travail ! Mon maître pour une fois m’a félicité en me disant « c’est bien Petrus, au moins toi ; tu as voulu faire ton travail » et j’ai eu le droit à des croquettes supplémentaires. Mais je n’ai pas compris, Jaldane était désespérée. Ah ces humains !
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