|
.
|
Les flambeaux viennent accrocher Aux aspérités des rochers Des lambeaux de lucioles.
La foule avance massée Dans un silence qui vient éclabousser Les bleus visages des maisons érodées.
C’est la valse doucereuse Des névroses officieuses C’est la marche fiévreuse Des âmes catarrheuses
Le pas lourd et assuré Hérissée de torches azurées La foule s’avance éplorée Jusqu’au port
Un gros poisson aux écailles de béryl Appuyait sa tête sur la digue Et attendait fébrile
C’est la complainte maritime Des tourments qui ne riment C’est la chétive hymne Des ombres cacochymes.
Les oraisons s’élèvent Les cœurs se soulèvent Que la mer ne prélève
Plus Un seul De nos enfants.
|
Commentaires : |
|
|
1. Le mercredi 27 septembre 2006 à 07:22, par sahha
|
|
bel hommage ! |
|
|
|
|
2. Le mercredi 27 septembre 2006 à 09:24, par Siffreine
|
|
|
|
|
|
|
3. Le mercredi 27 septembre 2006 à 12:20, par Véro43
|
|
Très beau, on s'y croirait, à la procession |
|
|
|
|
4. Le mercredi 27 septembre 2006 à 12:58, par Selkies
|
|
Très jolie, tu nous fais une rentrée vraiment très prometteuse... |
|
|
|
|
5. Le mercredi 27 septembre 2006 à 12:58, par rata
|
|
c'est beau!! |
|
|
|
|
6. Le mercredi 27 septembre 2006 à 15:49, par soleildoctobre
|
|
La classe! |
|
|
|
|
7. Le jeudi 28 septembre 2006 à 19:34, par pom-pom étoilé
|
|
C'est jolie. Merci Milorenne |
|
|
Ajouter votre commentaire :
Pas de session, vous devez ouvrir une session
pour commenter ici, connectez vous à l'accueil.
|