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Olivier CALEMARD DE LA FAYETTE (1877-1906)
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Pour fêter le retour normal de l'âpre hiver, J'ai gravi, dès le jour, ma montagne rouillée. Le vent du nord-ouest a souffle tout hier.
J'en voulais savourer la rafale mouillée, Jeux de pluie aux clartés du ravin partiel, Sur le treillis brumeux des branches dépouillées.
La lumière est instable aux décors irréels Des vallons d'ombre ensoleillés de claire brume Où se joignent, pour fuir, des lambeaux d'arc-en-ciel.
Le roc ruisselle et luit et les pics d'argent fument. Sous le vent brusque obstinément ailé de nuit, Et l'aile sombre éteint le rayon qui s'allume ;
Et tout le paysage pâle tourne et luit, Cependant qu'au taillis fauve des petits chênes Chaque feuille légère et plaintive bruit.
Et le mont tout entier pleure des larmes vaines.
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Commentaires : |
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1. Le dimanche 15 octobre 2006 à 15:46, par Véro43
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C'est bien dit, merci Rata |
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2. Le dimanche 15 octobre 2006 à 22:35, par Siffreine
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3. Le lundi 16 octobre 2006 à 13:07, par sahha
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bien rendu le paysage ! et l'atmosphère aussi .C'est rès joli. |
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4. Le lundi 16 octobre 2006 à 21:37, par Milorenne
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C'est très beau |
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5. Le mardi 17 octobre 2006 à 13:34, par Selkies
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c'est très jolie.
et j'aime bien le nom du poete: Calemard de la Fayette, mais bon, il n'y peu rien... |
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6. Le dimanche 22 octobre 2006 à 15:57, par soleildoctobre
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Brrr... Ca fait froid aux joues... |
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