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Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du Mal.
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Nous aurons des lits plein d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Écloses pour nous sous des cieux plus beaux.
Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs troubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux ;
Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.
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Commentaires : |
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1. Le vendredi 27 octobre 2006 à 17:43, par Véro43
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C'est le destin de tout le monde 
c'est très beau rata |
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2. Le vendredi 27 octobre 2006 à 18:52, par soleildoctobre
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Très beau poème. Souvent étudié au lycée... |
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3. Le vendredi 27 octobre 2006 à 19:16, par pompom
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Très jolie poème, merci rata |
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4. Le vendredi 27 octobre 2006 à 20:18, par sahha
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après milorenne, beaudelaire est mon poète préféré  |
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5. Le samedi 28 octobre 2006 à 21:26, par Milorenne
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Sahha t'exagères !!! Je confirme les propos de soleil, je l'ai eu à l'étudier pour le bac celui-là et je l'aimais beaucoup beaucoup, mais je suis tombée sur "une passante" à l'oral. |
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6. Le dimanche 29 octobre 2006 à 13:05, par sahha
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c'est quand même Beaudelaire mon poète préféré moi je l'ai étudié au collège ( l'horloge) mais de mon temps blablablablabla  |
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