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De multiples langues râpent Les rochers froids Couverts par la salive sucrée des étoiles De mer
Le ciel noir se charge Des inquiétudes des marins Des angoisses de leurs épouses Des cauchemars de leurs enfants
La lune bienveillante Berce d’une lumière spectrale Les quais esseulés Où viennent virevolter les ivrognes
Mer d’argile Baigne les rêves Des yeux insatiables Des bouches à jamais fermées
Les mâts oscillent Comme autant de doigts griffus Caressant le ciel endeuillé
L’ivresse sur les pontons Embrasse le feu Des derniers lampadaires ahuris
Le vent distille sa folie Secoue les têtes Et enivre d’embruns
Les cris s’entremêlent Cacophonie nocturne Des désespoirs qui s’éveillent
Le soleil viendra panser Les plaies ouvertes Les cautérisera de ses rayons Effacera l’obscurité le temps d’un songe.
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Commentaires : |
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1. Le mercredi 8 novembre 2006 à 08:09, par Siffreine
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2. Le mercredi 8 novembre 2006 à 11:29, par Milorenne
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3. Le mercredi 8 novembre 2006 à 12:11, par Véro43
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super et cette fois on peut te féliciter à la domothèque, je pouvais plus mettre de commentaire moi non plus ! continue surtout.
bisous |
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4. Le mercredi 8 novembre 2006 à 13:03, par Selkies
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c'est très cholie. |
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5. Le mercredi 8 novembre 2006 à 19:19, par mamachat
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Serais-tu Bretonne par hasard,lorsque je lis ta prose qui est tres belle, tres douce, pleine d'émotions, j'ai l'impression d'étre une mouette esseulée, sur le toit d'un hangard dans un port breton!!Merci Milorenne, j'aime beaucoup!!! |
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6. Le jeudi 9 novembre 2006 à 08:20, par rata
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c très beau ............. |
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7. Le dimanche 12 novembre 2006 à 09:25, par Soleildautomne
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Et original avec ça! |
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8. Le dimanche 12 novembre 2006 à 17:33, par sahha
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elle est Normande , et vonnnait bien les mouettes |
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