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Une mésange statufiée Sur une rampe de granite Attend les formules du rite Qui peuvent la délivrer
Elle supporte les caresses des mains avides Qui l'érodent l'émiettent et doucement l'évident Elle essuie les doctes commentaires des agrégés En architecture ornithologique du temps passé
La petite mésange pétrifiée Tremble à l'approche de l'hiver Si à pierre fendre il venait à geler Elle, si solide, se briserait comme du verre
Le temps a effacé ses yeux Et les fins reliefs de ses ailes Mais pas son port de tête joyeux Et malicieux qui la rend si réelle
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Commentaires : |
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1. Le lundi 22 janvier 2007 à 08:14, par lemur
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on a plein de mésanges dans notre jardin nous! |
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2. Le lundi 22 janvier 2007 à 08:56, par Siffreine
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Quel dommage qu'Il soit d'une autre époque....Nous l'aurions eu comme ministre de la culture!....c'est un très beau poéme! |
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3. Le lundi 22 janvier 2007 à 10:48, par sahha
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étranges toutes ces ornementations offertes aux caprices des éléments,c'est vrai que l'on aime passer les doigts sur des visages effacés afind de retrouver ses traits.Bon crois tu que ce soit des vrais gens pétrifiés!Abracadabra ça ne marche pas c'est sûre! |
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4. Le lundi 22 janvier 2007 à 18:10, par soleildoctobre
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Pauvre petite mésange... |
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