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Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les cariatides)
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La sombre forêt, où la roche Est pleine d'éblouissements Et qui tressaille à mon approche, Murmure avec des bruits charmants.
Les fauvettes font leur prière ; La terre noire après ses deuils Refleurit, et dans la clairière Je vois passer les doux chevreuils.
Voici la caverne des Fées D'où fuyant vers le bleu des cieux, Montent des chansons étouffées Sous les rosiers délicieux.
Je veux dormir là toute une heure Et goûter un calme sommeil, Bercé par le ruisseau qui pleure Et caressé par l'air vermeil.
Et tandis que dans ma pensée Je verrai, ne songeant à rien, Une riche étoffe tissée Par quelque Rêve aérien,
Peut-être que sous la ramure Une blanche Fée en plein jour Viendra baiser ma chevelure Et ma bouche folle d'amour.
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Commentaires : |
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1. Le mardi 17 avril 2007 à 16:18, par Siffreine
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Le Printemps et là! c'est une saison bucolique.... |
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2. Le mardi 17 avril 2007 à 21:47, par Milorenne
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Hum ça me donne l'envie de faire une petite sieste... Merci pour cette belle rêverie Rata |
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3. Le mercredi 18 avril 2007 à 07:20, par sahha
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le rêve! |
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4. Le dimanche 13 mai 2007 à 13:10, par soleildoctobre
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J'aime les strophes 3 et 4 surtout! |
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