|
William CHAPMAN (1850-1917)
|
Derrière deux grands boeufs ou deux lourds percherons, L'homme marche courbé dans le pré solitaire, Ses poignets musculeux rivés aux mancherons De la charrue ouvrant le ventre de la terre.
Au pied d'un coteau vert noyé dans les rayons, Les yeux toujours fixés sur la glèbe si chère, Grisé du lourd parfum qu'exhale la jachère, Avec calme et lenteur il trace ses sillons.
Et, rêveur, quelquefois il ébauche un sourire : Son oreille déjà croit entendre bruire Une mer d'épis d'or sous un soleil de feu ;
Il s'imagine voir le blé gonfler sa grange ; Il songe que ses pas sont comptés par un ange, Et que le laboureur collabore avec Dieu.
|
Commentaires : |
|
|
1. Le jeudi 19 avril 2007 à 18:09, par Milorenne
|
|
Je ne connaissais pas cet auteur, merci Rata, c'est très joli |
|
|
|
|
2. Le jeudi 19 avril 2007 à 20:38, par sahha
|
|
Très joli .Bonheur simple.Merci |
|
|
|
|
3. Le vendredi 20 avril 2007 à 18:38, par Siffreine
|
|
Je ne me souviens plus qui chantait: j'ai deux grands bœufs dans mon étable
deux grands bœufs roux tachés de blanc... me rappelle pas la suite snifff...
j'étais bien jeune à l'époque! |
|
|
|
|
4. Le dimanche 13 mai 2007 à 13:12, par soleildoctobre
|
|
Ca me fait penser à un tableau célèbre dont je ne me rappelle plus le nom. Le Crépuscule peut-être... |
|
|
Ajouter votre commentaire :
Pas de session, vous devez ouvrir une session
pour commenter ici, connectez vous à l'accueil.
|