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Paul ARÈNE (1843-1896)
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Si les ondines et les fées Maintenant ainsi qu'autrefois Sur une coquille de noix Naviguaient, de corail coiffées,
Et si j'étais, - car nous aimons Suivre parfois d'étranges rêves, - Un des minuscules démons Rois de la mer bleue et des grèves,
Je ne voudrais d'autre travail Que d'agiter cet éventail Pour faire une brise légère
Qui pousserait tout doucement Le bateau vers un port charmant Et vous seriez la passagère.
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Commentaires : |
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1. Le vendredi 27 avril 2007 à 19:50, par Abigael33
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Quelle belle déclaration d'Amour. Je suis jalouse car elle ne s'adresse pas à moi. |
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2. Le vendredi 27 avril 2007 à 21:16, par Milorenne
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Ohoh elle a bien de la chance cette Jeanne Charcot. Merci Rata de nous avoir fait découvrir ce poème. |
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3. Le samedi 28 avril 2007 à 09:27, par Siffreine
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4. Le samedi 28 avril 2007 à 09:50, par sahha
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Voilà des mots qui savent toucher nos tendres coeurs !:) |
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5. Le dimanche 13 mai 2007 à 13:16, par soleildoctobre
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MAgnifique! |
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