Jaldane a ressorti sa panoplie de calligraphie. Cette fois ci je me méfie, mes tâches constellent toujours mon dos.
Je saute sur mon tabouret, et regarde les traits tracés par Jaldane. Tiens regarde dit elle, cela veut dire chat et cela se prononce mao. Elle dessine ainsi pendant une bonne heure une quantité d’idéogrammes. Au bout d’un moment, elle est venue à bout de sa réserve d’encre. La table est jonchée de feuilles barbouillées de signes étranges. Je me garde bien de regarder de plus près ma dernière expérience a été catastrophique. Jaldane revient avec un grand bidon tout noir et commence à transvaser le grand bidon dans une petite bouteille. L’encre noire épaisse coule lentement. Je descends de mon tabouret ayant trop peur de recevoir encore ce liquide étrange qui ne veut pas partir à la douche …. Volga intriguée par ce que fait ma maîtresse s’approche, elle adore me taquiner et me poursuit parfois dans la maison pour jouer. C’est une grosse chienne Bouvier Bernois adorable et qui jamais ne me ferait de mal. Toutefois parfois elle exagère et avec ses grosses pattes, elle est brutale. Elle tourne autour de moi et je me méfie, je fais un mouvement brusque et pousse malencontreusement le bras de Jaldane qui déséquilibrée lâche le grand bidon d’encre de Chine sur mon dos. Je suis couvert des pieds à la tête de cette encre noire et gluante. Je pousse un cri désespéré et m’enfuit à toute allure, suivi de Volga qui marche dans la mare d’encre de Chine. Nous laissons des traces de pattes noires sur le carrelage blanc. Je ne sais pas où aller, j’ai de l’encre qui a coulé dans mes yeux, je ne vois plus rien. Je saute dans une panière qui est au sol et j’entends des hurlements de Jaldane derrière qui crie « ah non pas dans la corbeille de linge propre à repasser ». Je décide donc de partir de cet endroit et monte les escaliers. J’arrive dans le bureau de mon maître, grimpe sur son bureau et m’y allonge de tout mon long. J’entends mon maître en bas qui demande ce qui s’est passé dans cette maison de fou, il y a des traces d’encre partout et Jaldane essaie tant bien que mal d’essuyer les dégâts en se lamentant J’entends mon maître monter l’escalier, il arrive dans l’encadrement de la porte et pousse un cri comme je ne l’ai jamais entendu. « Mes papiers, mes papiers, mon bureau, mon Dieu !!! Petrus …. Tu es couché sur mes documents auxquels je travaille depuis un mois. Il fait un pas vers moi, mais je le connais et je sais qu’il veut me transformer en pâté chinois. Pas décidé à me laisser faire, je saute du bureau emmène dans mon saut les papiers qui comme la dernière fois restent collés à mes poils. Devenu expert pour passer entre les jambes de mon maître, je poursuis ma course folle et entre dans la chambre de mes maîtres afin de me cacher dans le lit. Jaldane demande à mon maître où je me trouve, celui-ci répond « en enfer, il est tout noir ton chat, il a ruiné mon travail, tu vas avoir au moins un mois de nettoyage avec toutes les traces d’encre de chine partout et je crois que si je le retrouve, j’en fais un paquet et l’expédie en Chine. Moi, je me fais tout petit dans le lit de mes maîtres, je lèche ma fourrure maculée d’encre, et franchement c’est dégoûtant, cela me donne des nausées. Jaldane finit par me dénicher, et je crois qu’elle va pleurer. Le lit est tout noir, moi je suis tout penaud, gluant et noir comme un corbeau. Jaldane semble dépasser par les évènements, elle m’attrape dans une serviette, me douche, me sèche avec son petit dragon qui souffle et crache du feu. Mon maître ne décolère pas, et se dispute avec Jaldane en lui disant que la calligraphie : c’est finie ! Jaldane me regarde attristée et horrifiée car maintenant je suis devenu un chat persan tout noir.
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3. Le mercredi 21 novembre 2007 à 10:26, par mino
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quand meme, tu fais nettement "la gueule", pauvre petrus...... au fait, rappelez moi à qui le chat noir porte malheur ? à lui meme ? mais non.... j'ai hâte de voir quand le poil va repousser, ces petites nuances de roux sous le pelage noir, ça va faire de toi une curiosité digne du cirque ! tu vas encore te prendre pour une star .... léchouille de Doris, en attendant (qui se marre bien, mais compatit....) |
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