Je marche sur un sentier solitaire, Plein de genêts, de lavande et de bruyère. Sur les flancs de la montagne Aux douces senteurs de campagne, Des arbustes s'élèvent, Ils s'enlacent, s'entremêlent, Cachés dans leurs ramures, Des oiseaux aux divines couleurs Lancent des trilles et des murmures, Et s'envolent car ils ont peur, De mon approche silencieuse. Oui j'aimerais, aimante, curieuse, Les observer, les identifier, Connaître toutes leurs moeurs, Vivre près d'eux en amitié, Qu'ils s'habituent à ma présence, A mes ondes, à mon essence, Pour qu'ils sachent, que de moi, Nul mal n'arrivera. Car voyez-vous, ces oiseaux ! Ainsi que tous les autres animeaux, Et moultes insectes qui vivent dans la nature, Je les aime, les respecte, c'est une certitude! Car je sais qu'ils sont les compagnons de notre vie, Et que nous les grands, nous ne pouvons rien sans eux les petits! Car nous sommes tous les maillons d'une chaîne, Que par notre bêtise humaine, Nous risquons de détruire, casser par notre stupide vanité, Et notre merveilleuse Terre à jamais disparaîtrait.
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