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Souffle délicatement sur la brume du matin Écarte un peu les nuages Apporte-moi le soleil Ou ce qu'il en reste
Préviens la lune de rester chez elle Nous n'aurons pas besoin d'elle aujourd'hui Puisque le ciel est déjà comble De ta présence
Visite le fleuve Il est malade Dis à l'arbre d'être bien prudent Mets un cache-nez aux maisons tristes Demande de la lumière partout où tu vas Et reste belle pour nous sauver
Contemple à tes pieds cette tache rouge qui tremble C'est une fleur elle est craintive Ne lui fais pas l'ombre de ton corps Et surtout pour lui conserver son parfum Parle-lui du vent et de la liberté
Quand un enfant te feras signe Touche son front par respect Apprends de lui les vérités intemporelles Et les mystères des mondes clos Fuis l'immobilité meurtrière Et surtout saupoudre autour de toi Sans compter Le trop plein d'amour qui te gagne
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Commentaires : |
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1. Le jeudi 11 août 2005 à 19:55, par Frimousse
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wowwww superrrrrrrrr |
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2. Le vendredi 12 août 2005 à 10:16, par mino
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c'est joli, ça ! j'aime beaucoup la dernière strophe... |
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3. Le vendredi 12 août 2005 à 15:51, par samsung
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très très bien fait moi j'adore les poésies |
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4. Le vendredi 12 août 2005 à 16:49, par sortilege
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c'est joulllli |
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5. Le dimanche 14 août 2005 à 11:15, par phisa
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tres joulis |
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