Cette expression remonte au 13ème siècle. Employée avec le verbe 'découvrir', elle est utilisée avec la même signification que découvrir le pot au 14ème et découvrir le pot pourri au 15ème.
Mais si son utilisation ancienne est avérée, son origine est très discutée.
Pour certains, cela viendrait du pot contenant le rose dont les femmes se fardaient. Sa découverte levait le voile sur la 'tromperie' que représentait leur teint si agréable.
La plus probable des explications viendrait d'un mélange entre le couvercle du pot, récipient banal, qui une fois soulevé permettait d'en découvrir le contenu, et du complément aux roses pouvant évoquer une préparation rare voire secrète. Sans oublier l'ajout éventuel de la valeur érotique de rose pour désigner la virginité, l'hymen.
Enfin, M. Rat imagine (sans aucune preuve pouvant l'étayer) que l'expression viendrait du vase de roses que laissaient les belles au bord de leur fenêtre afin que leur galant puisse y déposer un mot doux, sa découverte révélant leur relation.
Ne pas confondre avec le poteau rose réservé aux ivrognes n'ayant pu trouver d'éléphant de la même couleur.
|