Je n’ai pas oublier mon amie Nina la lapine qui m’a demandé des conseils pour que sa maîtresse la laisse vagabonder dans la maison. Chacun son karma, moi c’est la douche, elle, c’est la cage.
Je vais voir Mister le chat de la maison et lui demande où se trouvent les lapins. Il m’indique une espèce de bâtiment. J’arrive devant et ma surprise est grande, il y a tout une rangée de lapins dans des cages également grillagées. Mister me dit que l’on appelle cela des clapiers. Je vois que les lapins des campagnes ne sont pas mieux lotis que les lapins des villes. Un gros lapin blanc avec des yeux rouge à l’air plus sympathique que les autres. Je m’approche un peu de la cage se qui fait fuir tous les autres lapins au fond leur tannière.
« Bonjour, lapin, voilà j’ai une question à demander, j’ai une amie Nina qui est une belle lapine rousse et elle voudrait bien savoir comment fait on pour être en liberté dans l’appartement de sa maîtresse. ? ».
Le lapin s’est arrêté net, il agite ses oreilles, penche légèrement la tête et semble très dubitatif. « Un lapin dans un appartement ?, tu te moques de moi ! » - Non je ne me moque pas de toi, elle est vraiment dans un appartement, sa maîtresse lui a acheté une cage et lui donne des carottes, mais Nina, (elle s’appelle Nina) voudrait gambader dans l’appartement librement. - - Il faudrait qu’elle soit un lapin de Garennes pour pouvoir vivre en liberté, nous, les lapins de ferme nous sommes dans un clapier, et souvent hélas nous finissons en civet. - En civet ? - oui dit le lapin, on nous tue et les fermiers nous mangent.
A ce moment là, le fermier arrive avec une brouette remplie d’herbes et ouvre les cages de lapins qui se trouvent à côté de moi pour leur donner à manger. J’ai tellement peur qu’il me prenne pour un lapin et m’enferme dans leur cage pour terminer ensuite en civet, je perds un peu la notion de ce que je fais et entre dans la première cage de lapins ouverte où se trouvent quatre ou cinq lapins. Ils sont tellement surpris et apeurés qu’ils sautent de leur cage et se mettent à courir dans tous les sens dans la cour de la ferme. Le ferme pousse des jurons et coure après en criant, ce qui alerte, la fermière, Jaldane et mon maître et tout le monde poursuivent les lapins dans la ferme, même le chien.
Le lapin blanc me dit « merci, tu as rendu la liberté à mes amis lapins, c’est dommage que tu ne puisses pas le faire pour tous, au moins ceux-là ne termineront pas en civet ». Les fermiers n’ont jamais pu rattraper les lapins, cela courent très vite, un lapin. Je me suis caché toute la journée, car le fermier me menace de me transformer en civet à la place des lapins qu’il a perdus.
Nina, je suis désolé, j’ai fait ce que j’ai pu, mais je crois qu’il vaut mieux que tu restes tranquillement dans ta cage. Mino est une gentille maîtresse, elle, je sais qu’elle ne te transformera pas en civet.
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