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J’allonge les bras filandreux de mes racines dans un ensemble vide
Mon passeport se lit en diagonale, du dedans vers le dehors
Mes vêtements ont pris les rides des siècles
J’ai traversé des terres fiévreuses poussée par une malédiction inconnue
J’ai dans les pieds les battements spasmodiques d’une marche éperdue
J’ai fichés dans les hanches les éperons de l’incompréhension
Je marche nourrie de lumière blonde et enivrée par une pluie aigre
Quand je parle ma langue sans visage, j’érode l’air de ses ciselures damasquinées
Quand je chante, j’étourdis le vent et l’égare
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Commentaires : |
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1. Le jeudi 28 septembre 2006 à 21:57, par pompom
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C'est jolie se que tu nous dit.
C'est bien car il y a tt pleins d'articles en ce moment. Merci Milorenne. |
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2. Le jeudi 28 septembre 2006 à 22:25, par Véro43
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C'est très Millorenne.
Bisous |
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3. Le jeudi 28 septembre 2006 à 23:29, par Siffreine
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Qui est-tu ho! POËTE?................ |
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4. Le vendredi 29 septembre 2006 à 07:38, par sahha
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Milorenne.c'est une éponge à émotions !Elle joue les mots comme d'autres la musique avec une infinie douceur dans les yeux. Poète elle l'est sûrement. |
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5. Le vendredi 29 septembre 2006 à 10:05, par Véro43
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ooups, je m'apperçois que j'ai oublié un mot je voulais dire c'est très beau Millorenne |
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6. Le vendredi 29 septembre 2006 à 13:07, par Selkies
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je ne te comparerai paes à ane éponge (même à émotion) mais tu as encore placé le mot juste à la juste place... |
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7. Le vendredi 29 septembre 2006 à 13:34, par yugi
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c très mélancolique |
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8. Le dimanche 1 octobre 2006 à 20:01, par soleildoctobre
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Superbe! |
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