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Alphonse Allais (1854-1905)
Le châtiment de la cuisson appliqué aux imposteurs
Chaque fois que les gens découvrent son mensonge, Le châtiment lui vient, par la colère accru. " Je suis cuit, je suis cuit ! " gémit-il comme en songe.
Le menteur n'est jamais cru.
Alphonse Beauregard (1881-1924) Recueil : les forces
La brume
Le Saint-Laurent, mordu par les souffles d'automne, S'exaspère. Partout sur le fleuve dément L'âme des bois brûlés flotte languissamment. Affolé, mon canot plonge dans l'eau gloutonne.
Pas d'oiseaux. Aucun coup de fusil ne résonne. Le vaste et lourd brouillard, gris uniformément, De son opacité cache tout mouvement Et dams une caverne étrange m'emprisonne.
Verdâtres, turbulents, accourus du chaos, Avec des bruits de haine autour de moi les flots Se dressent. On dirait la fureur d'une armée.
Seul et domptant la voile où souffle un vent du nord Je me crois égaré dans quelque monde mort Sous l'irrémédiable ennui de la fumée.
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Commentaires : |
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1. Le vendredi 6 octobre 2006 à 09:38, par Siffreine
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les éléments déchainés, quelle angoisse d'être pris à l'intérieur.....c'est bien décrit! |
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2. Le vendredi 6 octobre 2006 à 14:04, par soleilenoctobre
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Beau poème! |
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3. Le vendredi 6 octobre 2006 à 14:10, par Véro43
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Magnfifique Rata |
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4. Le vendredi 6 octobre 2006 à 22:01, par Milorenne
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hihihi j'adore Alphonse Allais |
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5. Le samedi 7 octobre 2006 à 08:56, par sahha
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Les "alphonse" se suivent mais ne se ressemblent pas! Allais est vraiment génial!Beauregard je ne connaissais pas ,mais c'est très fort! |
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6. Le dimanche 8 octobre 2006 à 11:59, par soleilenoctobre
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Le 1er est génial! Drôle! |
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