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Recroquevillée
Comme une rose éplorée
Ses rêves s'amoncèlent dans
Une impasse de nacre sombre
Ses yeux sont de verre
Sa taille de chanvre
Ballotée elle se soumet
Aux caprices du vent
Aux colères des cieux
Le corps en ruine
L'âme embrouillée
Elle attend
Elle attend
Le souffle soyeux
Qui empourprera son visage las
Et trop pâle
Abasourdie par les cris
Des chats-huants
Affamés
Elle couche sa joue
Sur l'asphalte cireux
La rosée vient s'accrocher
A ses cheveux crépusculaires
Ses lèvres trouvent la force
De murmurer
Sa supplique étranglée
Que peu veulent entendre
Elle se noie dans ses fripes
Se débat dans sa langue
Ecrasée par la vie
Elle a fait d'un clocher
Sa colonne vertébrale
Adossée à la maison de Dieu
Elle attend.
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Commentaires : |
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1. Le mercredi 25 octobre 2006 à 08:29, par sahha
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S'agit il de la petite tzigane qui mendit près de l'église et dont tu m'as parlé ? Dommage qu'elle ne sache pas que tu lui as écrit une poèsie. |
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2. Le mercredi 25 octobre 2006 à 09:02, par Siffreine
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c'est poignant ...fais-tu un recueil de tes poèmes? |
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3. Le mercredi 25 octobre 2006 à 13:52, par soleildoctobre
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Mais qu'attend-elle? |
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4. Le mercredi 25 octobre 2006 à 14:03, par Véro43
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Oui Millorène si tu faisais un recueil de tes poèmes tu aurais bcp de succès, j'aimerais bien en faire autan. Félicitations. |
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5. Le mercredi 25 octobre 2006 à 16:33, par sahha
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Elle attend qu'une Milorenne pose son regard sur elle ,et vienne lui dire quelques mots.... |
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