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Le ciel est clair. La barque a glissé sur les sables. Les vergers sont fleuris et le givre argentin N’irise plus les prés au soleil du matin. Les boeufs et le bouvier désertent les étables.
Tout renaît. Mais la Mort et ses funèbres fables Nous pressent, et, pour toi, seul le jour est certain Où les dés renversés en un libre festin Ne t’assigneront plus la royauté des tables.
La vie, ô Sextius, est brève. Hâtons-nous De vivre. Déjà l’âge a rompu nos genoux. Il n’est pas de printemps au froid pays des Ombres.
Viens donc. Les bois sont verts, et voici la saison D’immoler à Faunus, en ses retraites sombres, Un bouc noir ou l’agnelle à la blanche toison.
José Maria de HÉRÉDIA (1842-1905)
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Commentaires : |
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1. Le mercredi 25 octobre 2006 à 13:53, par soleildoctobre
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Non, on n'immole personne! Non mais! (rires) |
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2. Le mercredi 25 octobre 2006 à 14:01, par Véro43
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merci rata |
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3. Le mercredi 25 octobre 2006 à 15:58, par rata
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4. Le mercredi 25 octobre 2006 à 16:48, par Siffreine
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On en est pas encore là!...non mais..... |
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5. Le mercredi 25 octobre 2006 à 22:14, par Milorenne
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c'est beau, merci Rata |
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