Le plus grand poète du 18ème siècle, le génie du vers à l'antique, nourri de Tacite et d'Homère, né à Constantinople le 30 octobre 1762 (...), André Chénier se retrouve devant Fouquier-Tinville et ses accolytes (...).Chénier les a brocardés dans ses libelles où il s'étonne que la Révolution assassine par centaines hommes, femmes, jeunes gens et jeunes filles dont certaines n'ont pas 16 ans! Ils la tiennent, leur revanche, les juges indignes! (...)Chénier? condamné à mort. Motif ? C'est un prosateur stérile!
André Chénier entend sa condamnation dans la matinée du 25 juillet 1794. Avec lui un autre poète attend la mort : Jules-Armand Roucher. Dans la petite pièce où on prépare les condamnés, leur coupant les cheveux qui gêneraient le passage de la lame, ils se récitent des vers.(...) Ils grimpent dans la première charrette (...). Il est 4 heures de l'après-midi. (...)
l'art ne fait que des vers, le coeur seul est poète. Tout au long de sa courte vie, André Chénier tente de restituer dans ses vers les états successifs de son âme tourmentée. C'est un solitaire. Il aime vivre à l'écart du monde. (...)
Arrété lors d'un séjour à Paris (...) il est emprisonné à Saint Lazare en mars 1794. Il continue d'y écrire des poèmes, malgré l'interdiction qui lui en ai faite. Avec une encre de fortune, sur d'étroites bandes de papier, d'une écriture minuscule, il rédige ses plus beaux vers. Les bandes sont enroulées et dissimulées dans le linge que vient chercher son père. (...) Le père d'André Chénier qui a recueilli le poème meurt en 1795, quelques mois après son fils.
je vous conseille le livre, il est facile à lire et plein d'humour. pour les poèmes d'André Chénier (et des poètes en général) allez voir le site suivant : http://poesie.webnet.fr/auteurs/liste.html
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