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Marionnette de feutre lourd Penche sa petite tête peinte Et gesticule dans un sourd Bavardage d'émotions feintes
Dans son théâtre d'ombres Elle dissimule les longs fils Qui assemblent les décombres De son corps d'argile
Elle ouvre ses bras désossés Embrasse de sa bouche figée Des courants d'air chargés De rêves abandonnés
Marionnette toute rafistolée Recousue maladroitement Par une main préoccupée Par une aiguille en sang.
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Commentaires : |
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1. Le lundi 15 janvier 2007 à 22:06, par pompom
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merci Milorenne |
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2. Le lundi 15 janvier 2007 à 22:44, par soleildoctobre
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Brrr... Moi, les marionnettes, elles me flanquent la trouille! |
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3. Le mardi 16 janvier 2007 à 13:56, par shirine
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triste et beau à la fois! |
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4. Le mardi 16 janvier 2007 à 15:49, par Siffreine
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quelle bizarre fin! une aiguille en sang........ |
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5. Le mardi 16 janvier 2007 à 17:11, par rata
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eh bin bizarre en effet!!!! |
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6. Le mardi 16 janvier 2007 à 18:01, par sahha
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fais tu allusion à la fin à ceux qui fabriquent les marionnettes?elle me plait bien cette poèsie . |
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