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Portrait d'un châtelain normand du XVIIème pas très fréquentable. Il s'agit de celui qui s'est fait tué dans le poème "l'escalier" de janvier et dont un des meurtriers est décrit dans "une nuit de 1653" de décembre.
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Dans sa tête grouille la masse bruyante Des insectes de la folie ardente Son regard embusqué tremble de fébrilité Et ses mains, gantées et ensanglantées,
Courent, avides de noirs plaisirs fugaces Son coeur désorientée ne semblent pouvoir n'aimer Que son morne reflet dans la glace Et un blond fantôme qui vient hanter
De son image figé les salles vides D'un théâtre qui résonnent de tragédies Où les nuits sont longues et les jours trop rapides Où l'on se meurt lentement plus qu'on ne vit
A ses doigts scintillent des pierres précieuses A ses pieds la terre se fait poussiéreuse Par sa bouche, la folie le fait plaisantin Par sa main, elle le fait assassin
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Commentaires : |
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1. Le dimanche 4 mars 2007 à 10:11, par sahha
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whoah!une poèsie d'Halloween!Il fait pas envie de le rencontrer un soir sans lune.... |
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2. Le dimanche 4 mars 2007 à 11:12, par Siffreine
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Brrrrrrrrrrrrrrr.....froid dand le dos........... |
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3. Le dimanche 4 mars 2007 à 14:09, par Selkies
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moi j'attend "bananes" en avil prochain, il s'annonce pas mal. |
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4. Le mardi 6 mars 2007 à 17:54, par soleildoctobre
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C'est bien inquiétant... Mais il doit avoir pas mal de choses à raconter, ce monsieur! |
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5. Le mercredi 7 mars 2007 à 09:21, par jaldane
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bigre ..... petrus a peur, et j'essaie de le rassurer... en tout cas tu trouves toujours ou tu fais je ne sais pas de très jolis poemes |
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