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Léo Ferré jean-Roger Caussimon
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C’était vraiment un employé modèle Monsieur William Toujours exact et toujours plein de zèle Monsieur William Il arriva jusqu’à la quarantaine Sans fredaine Sans le moindre petit drame Mais un beau soir du mois d’août Il faisait si bon, il faisait si doux Que Monsieur William s’en alla Flâner droit devant lui au hasard et voilà Monsieur William vous manquez de tenue Qu’alliez-vous faire dans la treizième avenue ?..
Il rencontra une fille bien jeunette Monsieur William Il lui paya un bouquet de violettes Monsieur William Il l’entraîna à l’hôtel de la pègre Mais un nègre A voulu prendre la femme Monsieur William hors de lui Lui adonné des coups de parapluie Oui mais le nègre dans le noir Lui a coupé le cou en deux coups de rasoir Monsieur William vous manquez de tenue Qu’alliez-vous faire dans la treizième avenue ?
IL a senti que c’est irrémédiable Monsieur William Il entendit déjà crier le diable Monsieur William ! Aux alentours il n’y avait personne Qu’un trombone Chantant la peine des âmes Un aveugle en gémissant Sans le savoir a marché dans le sang Puis dans la nuit a disparu C’étaIt p’t’-êtr’ le destin qui marchait dans les rues Monsieur William vous manquez de tenue Vous êtes mort dans la treizième avenue ?
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Commentaires : |
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1. Le dimanche 29 avril 2007 à 21:24, par Milorenne
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je ne la connaissais pas, elle est vraiment bien écrite ! Merci Siffreine |
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2. Le lundi 30 avril 2007 à 07:38, par sahha
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oui ,très bien écrit et étrange! |
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3. Le dimanche 13 mai 2007 à 13:17, par soleildoctobre
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Et ben... Surprenant! |
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