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L'oeil de boeuf filtre une lumière métallique Qui s'étale en une flaque opalescente Sur le plancher en bois d'Afrique Qui craque sous le poids de ceux qui hantent
Les couloirs interminables et froids Qui creusent dans la maison délabrée Des galeries de silence et d'effroi Que nul ne vient troubler
Car la maison s'enfonce toute seule Elle s'enterre dans une douce mousse L'oeil de boeuf se ferme et le linceul De lierre fou cache les murs qui s'émoussent
Le toit pleut des tuiles noires Les gouttières se tordent et s'enrhument Les pièces se cambrent de désespoir Et l'oeil de boeuf pleure de l'écume
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Commentaires : |
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1. Le mardi 9 janvier 2007 à 22:42, par Siffreine
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Non! Même le Père Noël n'a pas changé Millorene et c'est TANT MIEUX...........................................c'est un très beau texte! |
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2. Le mardi 9 janvier 2007 à 23:27, par soleildoctobre
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Moi, je veux bien lui donner de l'aspirine, à la maison, pour qu'elle aille mieux! |
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3. Le mercredi 10 janvier 2007 à 11:25, par sahha
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très joli!Tes vacances t'ont profité.Bon je crois que Selkies connait des adresses pour faire restaurer les vieilles demeures... |
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4. Le mercredi 10 janvier 2007 à 11:54, par Fée des champs
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Bravo Milorenne c'est profond... et très parlant à mes yeux |
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5. Le mercredi 10 janvier 2007 à 17:46, par rata
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très beau poème continue |
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6. Le jeudi 11 janvier 2007 à 11:03, par shirine
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cette maison a dû pourtant être jeune et belle et elle a dû accueillir des familles, des enfants, elle a vécu des joies et des peines et lentement s'en va... |
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7. Le jeudi 11 janvier 2007 à 23:08, par Siffreine
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8. Le samedi 13 janvier 2007 à 13:05, par pompom
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merci milorenne |
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